Qualité de l'air : impacts et obligations légales pour les entreprises

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Dans le cadre professionnel, une bonne condition de travail dépend aussi de la qualité de l'air intérieur. En effet, ce détail a de sérieux impacts sur l'entreprise au point où la loi a mis en place des réglementations à ce sujet à travers le code du travail. Ainsi, en respectant ce code, et en adoptant les appareils nécessaires, vous pouvez vous assurer d'avoir un certain confort de travail dans votre entreprise.


 

Les différents polluants que l'on retrouve sur le lieu de travail

Au travail, l'on est confronté à différentes sortes de polluants, on a les composés organiques volatils, les micro-organismes (bactéries et virus) et enfin les particules.
En ce qui concerne les particules, il est question des poussières qui sont notamment transportées par la ventilation, la climatisation ou le chauffage. Cette catégorie de polluants regroupe également le pollen ainsi que les cheveux. Les composés organiques volatils proviennent des matériaux qui servent dans la cadre de la construction du bâtiment. Ils polluent l'air et s'incrustent durant des années en continuant à polluer. Enfin, pour ce qui est des microorganismes, ils sont propagés par l'humidité ou encore peuvent provenir d'un individu malade.
Par ailleurs, l'air extérieur peut aussi polluer les locaux d'une entreprise en transportant des agents polluants.
 

La réglementation en vigueur sur la qualité de l'air dans les bureaux

Le Code du Travail suivant son article R. 4222-6 impose aux entreprises en France un contrôle de la qualité de l'air selon certaines dispositions. En effet, un volume d'air minimum doit être maintenu. Ensuite, les entreprises doivent veiller à ce qu'un seuil de renouvellement d'air de 25 m³ par heure par personne soit respecté.

D'autre part, ce code subdivise les types de locaux en trois différentes catégories. Ces dernières disposant de mesures différentes. Ainsi, on distingue les locaux à pollution non-spécifique, il s'agit des enceintes dans lesquelles la pollution de l'air n'est occasionnée que par la présence de personnes. Ensuite, il y a la pollution intérieure spécifique qui est causée par des produits ou substances dangereuses. Il peut être question d'un gaz, d'une vapeur ou de l'aérosol sous forme liquide ou solide. Enfin, on retrouve le troisième type qui concerne les locaux sanitaires.
Pour ce qui est des bureaux et les locaux de travail, ils sont classés dans la première catégorie, c'est-à-dire celle des locaux à pollution non-spécifique.  En ce qui les concerne, la loi impose l'installation d'une ventilation manuelle ou mécanique qui devra servir de façon permanente.
 

Les impacts d'une mauvaise qualité de l'air

Une entreprise qui ne bénéficie pas d'une bonne qualité d'air risque de subir de nombreux dommages. D'abord une mauvaise qualité de l'air présente des risques sanitaires et les collaborateurs se retrouvent dans un cadre inconfortable. Ces derniers risquent de subir des troubles de la concentration et peuvent aussi souffrir de maux de tête. La fatigue sera aussi l'une des manifestations fréquentes de cet inconfort. Les professionnels sont aussi exposés à une irritation des voies respiratoires et leurs muqueuses peuvent être affectées par la sécheresse. Chez les plus sensibles, cette pollution de l'air peut causer des allergies, des pathologies oculaires ou respiratoires.
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